Diversité et éducation inclusive

Une chercheuse et deux chercheurs de l’UQAM s’intéressent au stress, au bien-être et à la résilience chez les élèves des territoires palestiniens occupés et à l’incidence sur les plans cognitifs et de l’apprentissage. Cet article présente l’école comme un facteur de protection ainsi que quelques pistes pour accompagner des élèves qui vivent dans ce genre d’environnement stressant.

Les organismes communautaires ont un grand impact sur la qualité de vie des jeunes. La Coalition Interjeunes a donc effectué une étude afin de mesurer cet impact. Le but était d’établir dans quelle mesure les organismes d’action communautaire autonomes jeunesse améliorent la qualité de vie des jeunes dans six différents aspects, soit la santé, les conditions de vie socioéconomiques, la réussite éducative, la participation citoyenne, les loisirs et la culture et le tissu social. Cet article présente alors les résultats obtenus en lien avec la réussite éducative des jeunes.

L’insécurité linguistique est un phénomène complexe qui est lié à la façon dont les individus se perçoivent eux-mêmes en raison de leur accent et de leurs langues. En contexte éducatif, les pratiques pédagogiques peuvent jouer un rôle essentiel pour renverser ce phénomène. En valorisant la diversité linguistique et culturelle et en travaillant à déconstruire les idéologies qui causent l’insécurité linguistique chez les élèves, le personnel enseignant peut créer un environnement d’apprentissage plus inclusif et respectueux de tous.

En ce qui concerne le concept d’écoanxiété, la crise climatique amène les gens à éprouver des émotions difficiles (p. ex. anxiété, inquiétude, peur, désespoir, impuissance), qui peuvent à leur tour engendrer des conséquences sur la santé mentale et le fonctionnement dans la vie quotidienne. On appelle ces émotions l’« écoanxiété ». Dans cet article, nous proposons des stratégies spécifiques pour faire face à l’écoanxiété, pour aider les élèves à développer une résilience émotionnelle face à cette crise.

Comme l’indiquent les auteures en introduction, on s’attend à ce que les enseignants puissent adapter leur enseignement afin de répondre aux besoins différenciés des élèves. Toutefois, la mise en œuvre de cet enseignement différencié est une compétence pédagogique complexe que tous les enseignants ne réussissent pas à maîtriser.

C’est maintenant près du tiers des élèves québécois.es qui sont issu.e.s de l’immigration, de première ou de deuxième génération (MEQ, 2021). C’est la région de Montréal qui continue à en accueillir la majorité, mais ses banlieues ainsi que d’autres régions sont marquées par une croissance constante du nombre de ces élèves alors que leur présence était plutôt marginale jusqu’à tout récemment (Hirsch et al., 2021). Dans ce contexte de diversité croissante, le rôle de l’école dans la prise en compte de la diversité ethnoculturelle, linguistique et religieuse est central (MEQ, 1998 ; MEQ, 2001 ; MEES, 2017)

Une des préoccupations importantes des apprenants en langue seconde est l’amélioration de leurs compétences en production écrite. Dans le but de proposer des moyens efficaces pour soutenir les apprentissages en lien avec cette préoccupation, Liras-Gonzales, Nassaj et Chao (2021) ont étudié l’impact de la rétroaction par les pairs. Leurs travaux se sont intéressés spécifiquement aux enseignants en français langue seconde et à leurs apprenants. En voici bref un aperçu.

Danielle Omer explique dans « La fin du masculin générique? Expériences et débats autour de l’écriture inclusive » (2020) que la féminisation des noms de métiers, de titres, de grades et de fonctions font scandale auprès de l’Académie française.

Les initiatives de soutien déployées dans les stratégies d’insertion professionnelle des enseignants semblent difficilement trouver écho chez les nouvelles recrues, les menant même à décrocher de leur profession. Ce constat semble bien réel, notamment lorsqu’on considère que près d’un enseignant québécois sur quatre pense abandonner le métier après sa première année en poste.

À la suite d'un projet de recherche-action, lancé par l’équipe de recherche de Dre Christiane Blaser, les résultats de l’étude soutiennent une amélioration des pratiques d’enseignement de la lecture et de l’écriture ainsi qu’un meilleur rapport à l’écrit pour les élèves de la communauté autochtone.