Résultats de recherche

Le champ de recherche en efficacité pédagogique s’est rapidement développé au cours des quatre dernières décennies dans de nombreux pays. Les progrès méthodologiques ont permis d’obtenir des estimations précises sur l’effet enseignant et sur l’effet école en tenant compte des contextes éducatifs dans lesquels les apprentissages prennent place (Creemers, Kyriakides et Sammons, 2010). De nombreuses recherches ont permis de démontrer que certaines pratiques pédagogiques peuvent réduire l’écart entre la réussite scolaire des élèves provenant de milieux socioéconomiques différents et favoriser le progrès sur les plans cognitif, affectif, métacognitif et psychomoteur.

La sédentarité apparaît comme une réalité répandue chez les jeunes, notamment en lien avec l’utilisation excessive des technologies (Chicoine, 2024). Afin de faire face à ce phénomène qui semble de plus en plus présent en raison du changement des habitudes de vie des jeunes, il devient crucial de considérer des interventions pédagogiques qui jouent sur le temps actif en classe, en plus des périodes d’éducation physique. En effet, cela pourrait non seulement encourager un mode de vie actif, mais également augmenter l’engagement des élèves dans leurs apprentissages (Désautels et al., 2021 ; Goh et al., 2016 ; Mahar et al., 2006 ; Simon et al., 2005).

Les technologies numériques sont omniprésentes chez les enfants, et ce, dès la petite enfance. Cette situation peut expliquer l’accroissement de la prévalence de l’intimidation perpétrée par l’entremise de ces technologies chez les enfants au Québec (Institut de la statistique du Québec, 2024).

Étant majoritairement scolarisés en classe ordinaire, les élèves doués présentent des habiletés et des besoins éducatifs parfois différents de ceux de leurs camarades de classe. En ce sens, les personnes enseignantes désirant favoriser l’atteinte du plein potentiel de ces élèves peuvent avoir recours à une approche favorable sur le plan de la réussite et du bien-être à l’école. Se rattachant au concept de différenciation pédagogique, cette approche vise à ce que les personnes enseignantes ajustent leurs pratiques éducatives au quotidien afin de s’arrimer avec les intérêts, les capacités et le rythme d’apprentissage des jeunes doués au secondaire. Par ricochet, cela a pour effet d’agir positivement sur leur engagement scolaire. À l’inverse, lorsqu’on n’a pas répondu adéquatement aux besoins de ces élèves, cela peut entraîner plusieurs effets négatifs, comme de l’ennui, de la frustration, des problèmes d’attention et de comportement et même, du désengagement scolaire (Kanevsky, 2011).

Dans un contexte où la gestion de classe est perçue comme l’une des sources de stress les plus importantes de la profession enseignante, les recherches récentes placent les relations entre la personne enseignante et ses élèves au cœur des préoccupations. Au secondaire, plusieurs facteurs rendent difficile le développement de relations authentiques et peu d’études se sont intéressées aux ressources mobilisées par les personnes enseignantes d’expérience pour développer des relations de qualité avec leurs élèves.  

Toute personne enseignante peut être concernée par l’éducation des élèves doués au cours de sa carrière. Afin de répondre adéquatement aux besoins de ces élèves et de favoriser l’expression de leur plein potentiel, les enseignants et enseignantes doivent ajuster leurs pratiques pédagogiques au quotidien. Cette différenciation est particulièrement importante, puisqu’elle agit positivement sur l’engagement scolaire de ces élèves (Blaas, 2014). Toutefois, plusieurs recherches menées ailleurs rapportent que les personnes enseignantes différencient peu leur pédagogie selon les pratiques reconnues comme étant efficaces (Kanevsky, 2011 ; VanTassel-Baska et Stambaugh, 2005).

Nous avons mené une recherche afin de mieux comprendre les facteurs influençant le développement socioémotionnel des enfants. La plupart des études sur ce sujet se concentrent sur la qualité des interactions enseignant-enfant et la gestion de classe (Yoder, 2014), tandis que les caractéristiques des enseignants et des enseignantes sont souvent négligées. Plus spécifiquement dans notre étude, nous avons exploré les variables affectives et relationnelles d’enseignantes et leurs influences sur le développement socioémotionnel des enfants à l’éducation préscolaire.

Bien accueillir un jeune ou un adulte des Premiers Peuples dans le milieu éducatif, c’est commencer par une reconnaissance de sa culture. Une ouverture à celle-ci, une attention particulière comme un simple « kuei » dans sa langue maternelle peut faire toute une différence dans les relations qui vont s’instaurer entre l’étudiant ou étudiante et le personnel éducatif. C’est à partir de l’expérience d’une professeure d’université et d’une enseignante innues que ce texte présente quelques pistes qui s’inscrivent dans un projet d’action concertée en sécurisation culturelle (Couture et al., (2024) réalisée sur la Côte-Nord (2020-2023).

La Politique de la réussite éducative du Québec vise à soutenir les élèves dans le développement de leur plein potentiel et à former des personnes qui accompliront leur rôle citoyen de manière responsable au sein de la société (MEES, 2017). Pour ce faire, l’école québécoise a la responsabilité de remplir trois missions : instruire (développement intellectuel et acquisition de connaissances), qualifier (acquisition de compétences permettant l’intégration socioprofessionnelle) et socialiser (apprentissage du vivre-ensemble et développement d’un sentiment d’appartenance à la collectivité).

Ces épisodes de balado sont l’occasion parfaite pour apprendre à connaître les différents membres experts oeuvrant au sein du Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement. Vous pourrez en apprendre davantage sur divers sujets, aussi pertinents les uns que les autres, au fil des épisodes.