La cyberdépendance

Lecture : 2 min.
Mis à jour le 04 Fév 2010

Source de l’image : Shutterstock Iakov Filimonov

Une série d’articles d’Émilie Côté de Techno (La Presse) se penchaient récemment sur la question de la cyberdépendance. Bien que la cyberdépendance ne soit pas à ce jour définie comme un trouble mental comme l’est par exemple la toxicomanie, il n’en demeure pas moins qu’on estime que 6 à 15 % des internautes en souffriraient, dont particulièrement les garçons de 14 à 20 ans. D’ailleurs, à un sondage mené par Jeunesse J’écoute, 59 % des jeunes ont répondu que le fait de jouer en ligne nuisait à leurs résultats scolaires, nous révèle l’article La cyberdépendance méconnue.

De ce même sondage, on apprend que 11 % des jeunes auraient de la difficulté à arrêter de jouer en ligne. « Les jeunes timides et introvertis sont plus susceptibles de passer beaucoup de temps en ligne, que ce soit sur des sites de réseautage ou dans les mondes virtuels de jeux en réseau. », peut-on lire dans « Sur quel site es-tu mon enfant? ».

L’article Cyberdépendance : de la passion à l’obsession présente « le premier centre de désintoxication en Amérique du Nord destiné spécifiquement aux gens pour qui le monde virtuel s’est transformé en problème bien réel ». On y lit entre autres que centre ReStart, situé dans la région de Seattle, accueille des jeunes accros aux jeux « de rôle en ligne massivement multi-joueurs » comme World of Warcraft. Ben Alexander, un de ceux-là, s’est confiée à la journaliste : «Pour moi, socialiser en ligne était plus facile que dans la vraie vie. Je me sentais moins vulnérable. » Est-ce qu’un tel centre pourrait bientôt ouvrir ses portes au Québec ? Louise Nadeau, professeure titulaire au Département de Psychologie de l’Université de Montréal et chercheure au groupe Recherche et intervention sur les substances psychoactives – Québec (RISQ), est contre l’idée et explique qu’« il faut être prudent dans le traitement de la cyberdépendance, car c’est «un nouvel animal» dont on ne saisit pas encore toute la complexité. »

La cyberdépendance conduit parfois certaines personnes à s’isoler au point de mettre en péril leurs relations sociales réelles au profit de relations virtuelles. L’article Cyberdépendance: s’oublier derrière son avatar recueille le témoignage d’une femme qui a décidé de quitter son mari parce qu’il était devenu dépendant de Second Life, « un univers virtuel en 3D dans lequel on donne vie à des personnages virtuels, dits des avatars. »

[Consulter les articles de techno.lapresse.ca]

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