Apprentissages professionnels, pratiques enseignantes et gestion de classe

En ce qui concerne le concept d’écoanxiété, la crise climatique amène les gens à éprouver des émotions difficiles (p. ex. anxiété, inquiétude, peur, désespoir, impuissance), qui peuvent à leur tour engendrer des conséquences sur la santé mentale et le fonctionnement dans la vie quotidienne. On appelle ces émotions l’« écoanxiété ». Dans cet article, nous proposons des stratégies spécifiques pour faire face à l’écoanxiété, pour aider les élèves à développer une résilience émotionnelle face à cette crise.

La compréhension orale est très présente dans les salles de classe. Les enseignant.e.s et les élèves entre eux utilisent la compréhension orale lorsqu’ils se partagent des informations. C’est environ 80 % des apprentissages scolaires qui sont réalisés en écoutant. Comment peut-on alors accompagner les élèves dans le développement de leur compréhension orale ?

À partir d’une proposition de référentiel de compétences pour la formation des formateurs de terrain (enseignants.es associés.es), Christophe Baco et ses collègues ont réalisé un questionnaire réalisé par plus de 800 enseignants associés (maîtres de stage) belges francophones (Baco et coll., 2022 ; 2023). Comme le présente la suite du texte, les réponses des professionnels ont permis d’identifier les quatre grandes dimensions de l’accompagnement des stagiaires par les formateurs de terrain.

Ce texte s’adresse aux personnes qui interviennent dans les milieux scolaires. Il apporte un éclairage au travail de recherche en éducation, plus particulièrement aux « données probantes » qui gagnent en popularité dans ce domaine. L’usage de ce concept, en l’associant à un type particulier de recherche, soulève une controverse qui peut engendrer de la confusion. Nous souhaitons contribuer à son aplanissement, en illustrant l’importance d’un dialogue constructif entre différents types de recherches dans l’identification et le développement de pratiques éducatives favorisant la réussite des élèves.

Le débat sur l’efficacité d’une mesure comme la réduction de la taille des classes a fait couler beaucoup d’encre dans la communauté scientifique car son effet exact est difficile à estimer et les coûts associés à cette politique sont importants. De plus, la diminution de la taille des classes est populaire auprès des enseignants et des parents, ce qui la rend attirante pour les politiciens.

Reconnus pour l’amplitude de sa réciprocité relationnelle, les nombreux bénéfices du mentorat par les pairs ont avantage à être soulignés. Dans la Revue Pédagogie collégiale, André Burton, professeur d’anglais, Hugo Hamel-Perron, professeur d’histoire et des humanités et Alison Crump, directrice adjointe des études, racontent leur expérience au sein du Programme de mentorat par les pairs mis en place au Collège Marianopolis. Voici un aperçu de certains fondements liés à cette approche.

C’est un fait, l’apprentissage par le jeu est un élément central des stratégies d’apprentissage au préscolaire. En effet, le jeu propose à l’enfant des situations diversifiées au cœur desquelles il devient l’acteur principal de sa propre évolution comme apprenant. Les vertus du jeu symbolique sont connues. L’espace conjoint qu’il dresse dans l’expérience ludique permet à l’enfant d’explorer des compétences de manière progressive en bénéficiant du soutien de son environnement proximal, c’est-à-dire de la personne qui lui enseigne et de ses pairs. Dans une édition de la Revue préscolaire, un dossier sur le jeu symbolique à la maternelle est présenté. Voici un aperçu de l’article de Marinova (2020) qui lui est consacré.

La collaboration école-famille devrait permettre à la culture familiale et à la culture scolaire de s’influencer mutuellement. Il importe donc que le personnel enseignant travaille avec le parent et non pour le parent. Pour ce faire, les enseignantes et les enseignants doivent créer des activités de collaboration favorisant le développement d’une relation socioéducative.

Dans son article « Trois têtes valent mieux qu’une » publié dans la revue Pédagogie collégiale, Justine Bell, professeure en biologie et en histoire des sciences, propose un cadre de compréhension en lien avec l’utilisation de l’enseignement collaboratif en contexte interdisciplinaire. Le présent article présente un aperçu de cette approche innovante.

Dans le but d’outiller les enseignants, notamment pour qu’ils puissent développer leur confiance lors de certaines situations pédagogiques, l’article de Maxwell[1], McDonough[2] et Waddington[3] (2020) aborde la question suivante : quelles sont les limites raisonnables encadrant l’enseignement de sujets controversés? Dans les balises juridiques qui sous-tendent la liberté d’expression, l’analyse des trois professeurs dégage quatre grands principes en lien avec le rôle de l’enseignant.