Apprentissages professionnels, pratiques enseignantes et gestion de classe

Une étude menée en 2019 a suggéré que 74 % du personnel enseignant québécois croit que chaque élève a son propre « style d’apprentissage » et que l’enseignement devrait idéalement être adapté à ce style pour favoriser l’apprentissage (Sarrasin, Riopel et Masson, 2019). Cependant, les recherches montrent depuis longtemps que la « théorie » des styles d’apprentissage n’est pas fondée ; l’idée a été catégorisée comme étant un « mythe ». Cet article traite du mythe des styles d’apprentissage et propose des considérations alternatives pour guider ses approches pédagogiques ainsi que des pistes de discussion à l’égard de ce mythe auprès de la population étudiante et des élèves.

Donner du sens aux apprentissages est essentiel pour favoriser la motivation et l’engagement des élèves. Comme le soulignent Fréchette-Simard et al. (2019), la motivation est un prédicteur clé de la réussite. Trois approches se distinguent : l’apprentissage interdisciplinaire, l’apprentissage par la musique ainsi que l’apprentissage par le jeu. Cet article abordera ces approches plaçant l’élève au cœur de son apprentissage.

Cet article vise à présenter deux approches didactiques dans le cadre de la formation académique professionnalisante, appliquées auprès de la Haute école spécialisée de la Suisse italienne, axées sur l’activation des sujets qui apprennent et qui deviennent ainsi protagonistes du processus d’acquisition des compétences visées.

Qui n’a pas déjà exploré les réseaux sociaux pour trouver des idées de décoration de classe ? Nous y retrouvons des décors tape-à-l’œil qui attirent le regard et suscitent l’admiration. Mais ces environnements favorisent-ils vraiment les apprentissages ? L’étude de Hanley démontre que des murs surchargés nuisent à l’attention et à la réussite scolaire. Il faut repenser l’utilisation des espaces pour en faire des leviers d’apprentissage. Cet article propose des solutions esthétiques et réfléchies pour optimiser les murs de classe au primaire.

Dans le cadre d’une recherche-action, un dispositif de formation et d’accompagnement sur l’enseignement intégré de l’orthographe lexicale a été développé. Cet article présente les fondements mis de l’avant dans ce dispositif ainsi que les pratiques mises en œuvre par les enseignantes participantes après avoir défini l’enseignement intégré de l’orthographe lexicale.

Cet article présente un projet pilote mené par le professeur au collégial Grégoire Bédard, visant à structurer l’accompagnement et à favoriser la réussite des personnes étudiantes. S’appuyant sur le modèle de la réponse à l’intervention (RAI), le projet propose trois niveaux d’intensité d’intervention ainsi que trois principes d’adaptation tout en mettant l’accent sur le monitorage de la progression des personnes étudiantes. 

Dans un texte précédent, nous avons évoqué la nécessité d’objectiver la compréhension des élèves. Dans celui-ci, nous nous intéressons à une facette de la gestion de classe, à savoir la gestion de la participation. Chaque jour, dans son dialogue pédagogique, l’enseignant ou enseignante interroge les élèves et il y a de nombreuses façons de le faire. Nous en évoquerons quelques-unes importantes en pointant leurs forces et leurs faiblesses.

Qui n’a jamais ressenti de l’ennui en classe ? La réponse est presque unanime : pratiquement tout le monde a déjà connu ce sentiment. Les études en milieu scolaire sur le sujet sont claires : un ennui plus fréquent et intense chez les élèves augmente le risque de désengagement, de démotivation et même de décrochage (Camacho-Morles et al., 2021 ; Tze et al., 2016).

Le champ de recherche en efficacité pédagogique s’est rapidement développé au cours des quatre dernières décennies dans de nombreux pays. Les progrès méthodologiques ont permis d’obtenir des estimations précises sur l’effet enseignant et sur l’effet école en tenant compte des contextes éducatifs dans lesquels les apprentissages prennent place (Creemers, Kyriakides et Sammons, 2010). De nombreuses recherches ont permis de démontrer que certaines pratiques pédagogiques peuvent réduire l’écart entre la réussite scolaire des élèves provenant de milieux socioéconomiques différents et favoriser le progrès sur les plans cognitif, affectif, métacognitif et psychomoteur.

Appréhender ce qui se passe dans la tête d’un ou d’une élève n’est pas toujours aisé. Pourtant, pour gérer les apprentissages, chaque enseignant ou enseignante a besoin de connaître un ensemble d’informations internes à chacun et à chacune de ses élèves pour soutenir celui-ci dans son apprentissage. Dans cet article, nous présentons des gestes professionnels permettant à la personne enseignante de rendre observables (objectiver) la compréhension / les connaissances / les démarches mentales / les opinions ou les représentations des élèves. Les objectivations sont donc un ensemble de gestes professionnels qui permettent d’avoir accès, dans un dialogue pédagogique, à ce qui est interne à l’élève et « invisible » tant que ce n’est pas manifesté.