Les indicateurs de l’OCDE : évaluer l’efficacité de notre système d’éducation

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Mis à jour le 21 Sep 2011

téléchargement (11)L’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) a pour mission de faire la promotion des politiques de bien-être économique et social ayant cours partout dans le monde. Malgré les questions financières de plus en plus épineuses, les gouvernements doivent user de stratégies afin d’améliorer leur système éducatif pour répondre à la population grandissante des étudiants. L’OCDE propose donc une foule d’informations permettant de situer la performance d’un pays par rapport aux autres sur le plan de l’éducation.

L’OCDE publie une nouvelle édition de Regards sur l’éducation : les indicateurs de l’OCDE dans laquelle elle présente plusieurs indicateurs servant de pivots comparatifs sur les résultats des différents systèmes éducatifs. Cela permet aux gouvernements de partout dans le monde d’évaluer la performance de leur propre système d’enseignement en le comparant à celui des autres pays.

Les indicateurs

Les indicateurs sont regroupés sous quatre grandes catégories :

  • résultats des établissements d’enseignement et l’impact de l’apprentissage
  • ressources financières et humaines investies dans l’éducation
  • accès à l’éducation, participation et progression
  • environnement pédagogique et organisation scolaire

Chacune des catégories comprend un certain nombre d’indicateurs variés, allant de la mesure du niveau de formation en lien avec le taux d’emploi, au salaire des enseignants en passant par le nombre d’étudiants terminant leurs études secondaires. Après l’édition précédente, l’OCDE a jugé opportun d’ajouter quelques indicateurs à la liste. Notons par exemple celui portant sur les réformes sur les frais de scolarité mises en place depuis 1995, les domaines d’études choisis par les étudiants ou encore l’état des lieux des activités de formation des adultes.

Au Canada

Des documents résumant les faits saillants des résultats de l’OCDE permettent d’avoir un aperçu des conclusions concernant un pays en particulier. Le Canada, par exemple, serait une destination particulièrement avantageuse pour les immigrants ayant une bonne scolarité et de grandes aptitudes dans leur domaine.

On apprend également dans la brochure concernant le pays que le fait d’être éduqué diminue le risque de chômage pendant les crises économiques. En effet, les résultats démontrent que le taux de perte d’emploi est moins élevé en temps de crise pour les travailleurs ayant complété de hautes études.

Parmi les citoyens en âge de travailler, le Canada a un des plus hauts taux d’employés possédant un diplôme universitaire. 50% des travailleurs ont un diplôme d’études tertiaires alors que la moyenne des pays de l’OCDE n’atteint que les 30% pour le même critère. Si on réduit l’échantillon aux 25 à 34 ans, le taux augmente à 56%.

Conclusion

Le document publié par l’OCDE permet aux gouvernements d’évaluer leur performance sur le plan de l’éducation. La comparaison à l’aide d’indicateurs offre la possibilité de cibler quels aspects du système scolaire pourrait être améliorés afin de maximiser la réussite du plus grand nombre.

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  • les critéres de l’OCDE permettent a tout etat soucieux de son developpement de faire des progrés remarquables pour le bien etre de sa population et a un developpement economique.Mais tout cela n’est possible que si on a des responsables conciencieux,honnetes et devoués pour l’interet de la nation,ce qui n’est pas le cas dans beaucoup pays sous developpes en AFRIQUE,cas du MALI.Je constate que mon pays est un champ d’experimentation,que le pays en tant tel ne beneficie pas mais les responsables qui dirigent ces projets.Bref je suis entrain de faire une recherche ,sur une autre methode qui convient a a des pays sous-developpés:UNE ECOLE SANS EXCLUSION c’est a dire à la fin de chaque cycle « les moins bons » sont dirigés vers des ecoles de formation,ainsi de suite jusqu’a la recherche.
    Merci

    TRAORE