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Dans les dernières années, les initiatives ont été nombreuses pour intégrer le numérique dans les écoles en mettant de plus en plus à disposition des équipes l’équipement nécessaire. Toutefois, l’accès aux appareils n’implique pas nécessairement leur intégration pédagogique.

Les émotions de la personne enseignante en insertion professionnelle jouent un rôle significatif dans la manière dont elle perçoit et façonne ses pratiques pédagogiques et interagit avec celles-ci (Audrin, 2020). Afin d’améliorer son bien-être professionnel, il est important que la personne enseignante puisse reconnaître et comprendre ses émotions (Chang, 2009 ; Goyette, 2016), ce qui pourrait augmenter son sentiment d’auto-efficacité (Safourcade et Alava, 2009) et sa motivation (Pekrun et al., 2002).

Les enjeux actuels liés à la santé et sécurité au travail (SST) en formation professionnelle sont multiples. La réalité des jeunes travailleurs est préoccupante, étant marquée par une hausse des accidents de travail et de la vulnérabilité face aux risques professionnels. Ce contexte montre l’importance de tenir compte des limitations des approches traditionnelles de l’enseignement de la SST et de repenser ces approches pour pouvoir mieux préparer les jeunes travailleurs.

La Politique de la réussite éducative du Québec vise à soutenir les élèves dans le développement de leur plein potentiel et à former des personnes qui accompliront leur rôle citoyen de manière responsable au sein de la société (MEES, 2017). Pour ce faire, l’école québécoise a la responsabilité de remplir trois missions : instruire (développement intellectuel et acquisition de connaissances), qualifier (acquisition de compétences permettant l’intégration socioprofessionnelle) et socialiser (apprentissage du vivre-ensemble et développement d’un sentiment d’appartenance à la collectivité).

Pour accroitre le temps de parole dédié aux élèves en classe au primaire, une recherche collaborative impliquant des personnes enseignantes du primaire a été conduite (Sénéchal et al., 2024). Elles ont coconstruit avec les chercheuses et les collaboratrices du projet des pratiques autour de l’oral réflexif, un type d’oral où l’interaction entre élèves et leur responsabilisation sont à l’honneur. Cet article propose une définition de ce qu’est l’oral réflexif entre pairs à partir des résultats de la recherche ainsi que des pistes d’actions concrètes pour l’intégrer en classe.

Les élèves moins motivés et moins performants à la fin de l’école primaire, en particulier les filles dans le domaine des mathématiques, présentent davantage d’anxiété de performance et risquent une transition plus difficile vers le secondaire.

« Sois plus attentif ! », « Concentre-toi ! », combien de fois avons-nous entendu ou utilisé cette injonction ? Dans un monde où nous sommes tous surstimulés par l’abondance d’informations et de sollicitations, le personnel enseignant expérimente une véritable crise de l’attention chez les élèves en classe. Mais sommes-nous capables d’expliquer ce qu’est l’attention et surtout d’expliquer aux élèves comment faire pour « être plus attentif » ? Nous vous présentons ici le programme ATOLE© (Attentif à l’écOLE) développé par Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche à l’Inserm, au Centre de recherche en neurosciences de Lyon et destiné à mieux comprendre et réguler son attention. 

Cet article propose des pistes de solution pour favoriser le développement des savoirs de prévention lors des stages en formation professionnelle. Il présente également les principaux enjeux de prévention associés à la supervision des stagiaires.

L’objectif de ce dossier vise à mettre en perspective une pratique d’usage des écrans dont les effets sont significatifs autant pour les élèves que pour les personnes enseignantes : la formation dans l’action par des activités interclasses.

Chaque salle de classe accueille des élèves aux besoins éducatifs diversifiés. L’individualisation des mesures d’aide ne suffit plus à répondre à tous ces besoins, en raison des contraintes importantes pour le personnel enseignant et de la rareté des ressources spécialisées (Conseil supérieur de l’éducation, 2017). Cette situation exerce une forte pression sur les services d’'aide aux élèves. Il est donc nécessaire d’'adopter des approches proactives et universelles qui considèrent la diversité des élèves, afin de permettre à chacun de développer son plein potentiel.