Résultats de recherche

Module de formation pour « sensibiliser aux préjugés à l’encontre des gais et des lesbiennes et à la stigmatisation dont ils sont victimes… »

Cet article présente les résultats d’une étude dont l’un des objectifs était d’élaborer et d’expérimenter un dispositif de formation et d’accompagnement en littératie intitulé Les mille et un plaisirs de lire avec toi et d’en vérifier les effets sur la qualité des interventions de parents d’enfants de maternelle 4 ans et 5 ans d’un groupe expérimental (GE). Le programme avait pour but d’accompagner ces familles dans l’exploitation de la littérature jeunesse et de situations signifiantes du quotidien pour soutenir l’émergence de la lecture et de l’écriture (ÉLÉ) des enfants.

Le personnel enseignant le constate : de plus en plus d’élèves présentent des profils d’apprentissage complexes et variés. En 2022-2023, les élèves présentant un handicap ou étant en difficulté d’apprentissage (EHDAA) représentaient 23,5 % de l’ensemble des élèves du Québec (OPHQ, 2025). Ces jeunes rencontrent des obstacles multiples, lesquels trouvent leurs causes dans des facteurs multiples (Chambly, 2017 ; Vianin, 2024) et hétérogènes (Bautier et Rayou, 2009). Dans un tel contexte, repenser nos façons d’évaluer pour mieux comprendre comment soutenir plutôt que seulement mesurer s’impose comme une piste essentielle (Vianin, 2024). Cet article s’intéresse à une approche qui va dans ce sens : l’évaluation dynamique. Les informations présentées dans cet article sont issues d’un projet de recherche s’inscrivant dans un contexte d’évaluation orthopédagogique. Toutefois, des études ont documenté l’utilisation des évaluations dynamiques dans différents contextes, tels qu’en classe spécialisée (Aldama, 2022 ; Bosma et Resing, 2012), en classe régulière (Elleman et al., 2011 ; Gruhn et al., 2020) et en orthophonie (Delage et al., 2021 ; Gentilleau-Lambin, 2024).

Former la relève en enseignement est un acte complexe. Au Québec, la formation initiale des personnes enseignantes articule en alternance deux volets complémentaires : d’une part, l’appropriation de connaissances issues de la recherche (volet théorique) et, d’autre part, leur mise en œuvre dans des situations professionnelles authentiques lors des stages (volet pratique) (Vivegnis et al., 2022). Ce principe d’alternance repose sur l’idée que les connaissances issues de la recherche (CIR) fournissent des repères théoriques pour penser, structurer et améliorer l’enseignement, et que leur articulation avec l’expérience donne sens aux savoirs savants tout en soutenant la professionnalisation des futures personnes enseignantes (ministère de l’Éducation, 2020).

Dans le paradigme du rapport au savoir (Charlot, 1997), à l’école, on peut apprendre sous contrainte, en pensant que c’est utile, ou avec de l’intérêt et du plaisir. Cet article présente les résultats d’un sondage effectué auprès d’élèves du secondaire en régions québécoises. Les données témoignent du besoin de réincarner le désir d’apprendre afin de ressentir la joie de comprendre et la joie d’accéder à sa propre intelligence.

Les modalités d’évaluation de la lecture à l’école sont un des principaux facteurs qui minent le développement du goût de lire chez les enfants et les adolescentes et les adolescents. Pour tenter de rapprocher les pratiques évaluatives en lecture des pratiques sociales de référence des lectrices et des lecteurs dans leur vie de tous les jours, nous avons créé une démarche simple, nommée VALEUR, pour rendre plus humaine et dynamique l’évaluation de la compétence à lire. Dans ce court article, nous présentons les grandes lignes de cette démarche et nous invitons les enseignantes et les enseignants à l’approfondir en consultant notre livre intitulé Mettre en valeur tous les lecteurs, publié chez Chenelière Éducation au printemps 2025.

Cet article illustrera comment la personne enseignante peut soutenir l’autorégulation de ses élèves par des actions concrètes envers les aspects motivationnel, stratégique et contextuel de la tâche d’apprentissage. Des pistes d’interventions éducatives seront proposées.

En dépit des études identifiant des pratiques enseignantes favorables au fonctionnement scolaire des élèves, les conditions permettant de soutenir ces pratiques enseignantes dans les écoles demeurent mal connues. Quels facteurs issus du contexte de l’école (p. ex. climat scolaire, leadership de la direction) contribuent à faciliter l’adoption de pratiques enseignantes réputées être efficaces pour optimiser le fonctionnement scolaire ? La présente étude a examiné les liens entre un certain nombre de facteurs contextuels d’écoles primaires et différents profils de pratiques enseignantes.

Le bien-être est au centre de l’expérience scolaire de l’élève. Il influence le développement global des élèves, notamment par le biais de leur parcours scolaire et de leur réussite éducative (Beaumont et Garcia, 2020 ; Conseil supérieur de l’éducation, 2020). Cela dit, bien que le bien-être puisse spontanément faire référence aux expériences individuelles des élèves, il n’en demeure pas restreint à cette conception. En effet, le bien-être doit s’inscrire dans une perspective plus large, englobant l’ensemble des acteurs et des environnements scolaires. Il semble donc important d’aborder les différents systèmes et leurs dynamiques, notamment en examinant les conditions du milieu scolaire, les relations entre les élèves et les personnes enseignantes, ainsi que les infrastructures au sein desquelles la population scolaire se développe (Lomas et coll., 2020 ; Rousseau et coll. 2024).

Le sentiment de compétence, qu’il soit perçu positivement ou négativement, joue un rôle déterminant dans la façon dont un élève perçoit ses apprentissages et surmonte les défis scolaires. Ce sentiment, qui se définit par la perception de l’élève face à ses capacités à accomplir des tâches précises, se construit à partir de plusieurs sources, notamment le soutien social, l’influence du personnel enseignant et les expériences de réussite (Usher et Pajares, 2006, cité dans Cosnefroy, 2007). Un sentiment de compétence positif conduit l’élève à aborder les défis scolaires comme des occasions d’apprendre, renforçant ainsi sa motivation et ses efforts. À l’inverse, un sentiment négatif de compétence peut entraîner une faible motivation et un abandon face aux obstacles (Lecompte, 2004). Cet article abordera l’influence du rôle de la personne enseignante sur ce concept incontournable au sein du parcours d’un élève.