Mettre la table pour l’avenir
Une trousse pédagogique pour les personnes intervenantes
Une trousse a été conçue grâce au transfert de connaissances scientifiques des chercheurs.euses de l’Université Laval et aux savoirs expérientiels des personnes de terrain du RCJEQ et du CÉAN. Elle apporte une meilleure compréhension au personnel enseignant et intervenant en éducation en matière d’alimentation saine, locale et durable. Elle permet également de renforcer leur efficacité d’intervention en littératie alimentaire. L’objectif de la trousse est donc orienté sur la sensibilisation de ces jeunes à une alimentation plus saine, plus locale et plus durable ainsi qu’aux conséquences environnementales de leurs choix.
De plus, la coconstruction des activités proposées dans la trousse a permis de tenir compte non seulement de l’expérience de terrain (ex. : obstacles potentiels, sujets d’intérêts, modalités de participation appréciées), mais également de faire état de l’avancement de la recherche pour appuyer les actions à entreprendre pour améliorer la littératie alimentaire des jeunes.
Ainsi, les fiches aident à l’organisation de plusieurs activités sur le thème de l’alimentation saine, locale et durable, en abordant les thèmes de l’accès à des aliments sains, l’anti-gaspillage ou encore la saisonnalité et les produits cultivés localement. Les activités donnent des clés de compréhension aux jeunes pour manger plus sainement, pour cuisiner avec des produits locaux ou défraîchis et pour préparer leur épicerie au moyen d’un budget donné.
Les activités proposées
La trousse pédagogique propose six activités pédagogiques afin de travailler quatre compétences en littératie alimentaire, soit la planification et la gestion des repas, la sélection des aliments, la préparation et la consommation. Des adaptations pour chacune des activités sont suggérées afin que ces dernières puissent être réalisées autant en présence qu’à distance.
Dans le cadre de ce projet, le CTREQ a mobilisé : le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ), le Centre d’éducation des adultes des Navigateurs (CÉAN), ainsi que des chercheurs de l’Université Laval : Véronique Provencher, Bernard Korai, Vicky Drapeau. Ce projet n’aurait pu être réalisé sans le financement du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie.