Écrire avec les technologies : impacts sur la motivation et la compétence à écrire des élèves
Une équipe a mené un projet de recherche auprès de six classes du 3e cycle du primaire pour mieux comprendre l’influence de la technologie sur la compétence à écrire de ces élèves.
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Les pratiques d’enseignement
Les enseignants qui ont participé à l’étude ont mis en évidence l’importance de faire écrire souvent les élèves à l’ordinateur pour que ceux-ci améliorent leurs capacités de rédaction avec cet outil.
Les enseignants ont aussi constaté le rôle primordial qu’ils avaient à jouer pour accompagner les élèves afin de leur apprendre comment utiliser efficacement les fonctionnalités qu’offre l’ordinateur pour écrire (les outils de correction, notamment).
Les processus d’écriture
L’une des conséquences les plus importantes de l’usage des technologies pour écrire concerne les processus de planification, de mise en texte, de révision et de correction impliqués dans l’acte d’écrire. Loin d’être séquentiels, ces processus s’enchaînent continuellement lors de la production d’un texte.
La recherche montre que ces fonctions peuvent être améliorées par l’usage de l’ordinateur pour écrire, en les rendant « plus flexibles, plus interactives et moins cloisonnées, [ce qui] qui facilitent la réécriture et l’amélioration des textes. Par exemple, il est plus aisé de reformuler ou de modifier certains passages du texte à l’ordinateur.
96 % des 835 élèves ayant participé à notre recherche se perçoivent comme de meilleurs scripteurs quand ils utilisent l’ordinateur pour écrire
Références
Karsenti, T. P. (2015). Usages didactiques des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour soutenir le développement de la compétence à écrire des élèves du primaire en milieu défavorisé. Repéré à http://www. frqsc. gouv. qc. ca/documents/11326/518700/PT_KarsentiT_rapport_TIC-2015. pdf/4af7d39f-91ef-4598-b37c-c2514d4b25de.
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Thanks for sharing.
Voilà tout un point Mme Blanchet ! Mon humble avis est que le MEES est à la traîne dans tous les domaines par rapport aux technologies. Pensons seulement à l’utilisation des calculatrices dans les épreuves de math et science. C’est décourageant ! Par contre, la maîtrise du numérique dans la société de demain est un enjeu fondamental. Nous sommes pris entre des contraintes d’évaluation ministérielle et le développement des compétences numériques. Comme la sanction semble considérer ces deux choses incompatibles, personnellement mon choix s’est arrêté sur les compétences.
Alors il faudra que le MEES permette aux élèves de faire leurs examens sur ordinateur, sinon, à quoi bon les outiller dans cette motivante voie si nos jeunes doivent retourner au papier-crayon lors des épreuves ministérielles? En tant qu’enseignante, voilà mon principal frein à l’utilisation des technologies en classe. Vraiment dommage…