Enfants aussi connectés que déconnectés
L’ère du numérique actuelle a métamorphosé le rapport que les enfants entretiennent avec la nature. En raison de l’utilisation des technologies de plus en plus tôt dans la vie des enfants, ceux-ci consacrent de moins en moins de temps aux activités extérieures. De plus en plus connectés, les enfants se déconnectent de la Terre qui les abrite.
Du moins, c’est ce qui ressort de cet article s’intéressant aux effets néfastes de l’abondance des outils numériques. On y rapporte l’avis d’experts traitant du rare contact des jeunes avec la nature.
Carence en plein-air
L’auteure informe que le nombre croissant d’enfants optant pour les jeux vidéo et la télévision plutôt que pour la construction de cabanes et les randonnées à vélo inquiète le journaliste Richard Louv qui initia le terme « Nature-Deficit Disorder » (trouble de déficit de nature). Non pas un réel diagnostic, cette expression traduit néanmoins la réalité de ces enfants qui passent le plus clair de leur jeune vie entre 4 murs loin des arbres, des champs et des étangs.
Troubles de santé
Il est possible de lire dans l’article qu’aux États-Unis, un rapport de la Outdoor Foundation publiait cette année des données alarmantes sur les activités extérieures des enfants qui auraient significativement baissées en à peine 7 ans. En outre, d’importantes études démontrent le lien entre l’éloignement des jeunes avec la nature et les taux croissants d’obésité, de dépression, d’anxiété et de symptômes liés au TDAH (troubles de déficit d’attention et d’hyperactivité) chez ceux-ci.
Le rôle de l’école
Sans être contre l’intégration des technologies à l’école, Louv est d’avis que les instances scolaires pourraient contribuer à l’intégration d’une plus grande part de nature dans l’éducation des enfants.
Cependant, bien qu’il soit important que les jeunes comprennent les changements climatiques et qu’ils soient encouragés à lutter contre le réchauffement planétaire, il ne faut pas verser dans l’extrême.
Les dangers d’une sur-sensibilisation
Les programmes de sensibilisation des jeunes aux catastrophes écologiques dans le monde, quoique bien intentionnés, ne créé pas nécessairement de jeunes environnementalistes tels qu’escompté. Il semble qu’une vision trop pessimiste du futur pourrait créer l’effet inverse en amenant les jeunes enfants à se détacher de la nature qu’ils associent à la destruction environnementale.
Pour éviter ce genre d’intervention menant au phénomène que l’éducateur David Sobel nomme l’« écophobie » ou la peur de la détérioration écologique, les éducateurs avides de réconcilier leurs élèves avec la nature trouveront dans l’article des idées pour rendre le plein-air attrayant.
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