Les élèves au secondaire et le travail
Réseau réussite Montréal (RRM) dévoilait les résultats d’une enquête faisant état de données recueillies auprès de 2000 élèves de secondaire 4 et 5 des commissions scolaires francophones de l’île de Montréal, par le Centre ÉCOBES.
Le travail : une loupe sur les jeunes à risque
Les données de l’enquête permettent d’établir qu’à Montréal, 27 % des jeunes de secondaire 4 et 5 ont à concilier études et travail. Elles révèlent également que les élèves travaillant 16 heures et plus par semaine, durant l’année scolaire, sont significativement plus nombreux à avoir redoublé dans le passé et à présenter plusieurs signes de désengagement scolaire.
À la lumière des résultats de l’enquête, le travail nous apparaît comme un indicateur supplémentaire, qui nous invite à porter notre attention sur des élèves qui pourraient être à risque, car on les sait déjà moins investis dans leur projet scolaire.
Andrée Mayer-Périard, directrice générale de RRM
[Consultez les faits saillants]
Des employeurs conciliants
À propos de leurs employeurs, les jeunes rapportent que 82 % d’entre eux n’exigent pas un minimum d’heures de travail, 65 % offrent de la flexibilité dans les horaires et 44 % permettent la réalisation des devoirs au travail.
La scolarisation de nos jeunes est l’une des priorités de la communauté d’affaires et c’est pourquoi la Chambre s’implique autant dans l’Opération retour à l’école. Montréal a pris le virage de l’économie du savoir, et le succès de nos entreprises repose sur une main-d’œuvre qualifiée ainsi que sur nos talents créatifs. Les employeurs ont un important rôle à jouer en matière de conciliation travail-étude pour permettre la formation adéquate de nos futurs travailleurs.
souligne Michel Leblanc, président et chef de la direction de la
Chambre de commerce du Montréal métropolitain
[Consultez un dossier thématique sur la conciliation études-travail]
Travailler et persévérer
Il est important de rappeler que pour un jeune de niveau secondaire, travailler durant les études ne constitue pas nécessairement un facteur de risque.
Bien sûr, plus le nombre de contraintes reliées au travail augmentent, plus il peut y avoir de répercussions négatives sur les études. Mais il ne faut pas oublier que le travail permet aussi de développer des habiletés qui seront utiles au jeune dans son parcours scolaire. Tout est une question d’équilibre, et cela varie selon le jeune concerné.
Andrée Mayer-Périard, directrice générale de RRM
[Pour tout savoir sur cette enquête]
L’équipe de RRM tient à remercier le Centre ÉCOBES pour la réalisation rigoureuse de ce projet de recherche et la contribution des membres du comité-conseil, des commissions scolaires, des écoles et des élèves participants. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier du Forum jeunesse de l’île de Montréal et de Réunir Réussir.
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