La langue française au Québec
Publié dans la Revue canadienne de l’éducation, cet article signé Sandra Roy-Mercier de l’Université Laval présente les résultats de la Minienquête sur le français au Québec : perceptions et opinions d’élèves de 4e et de 5e secondaire.
Celle-ci poursuivait trois objectifs : comprendre les représentations sur la langue française de jeunes Québécois âgés de 15 à 17 ans, décrire leurs pratiques culturelles et observer l’influence du milieu socioculturel et de la langue parlée à la maison sur ces deux aspects.
Bien que cette recherche soit non-représentative de la population à l’étude, les résultats permettent néanmoins d’esquisser un premier portrait de la langue française au Québec.
L’enquête
Les données ont été recueillies auprès de 349 élèves ayant répondu un questionnaire, ainsi qu’à partir des propos de 23 jeunes en groupes de discussion. Provenant de diverses écoles secondaires francophones de Montréal et de Québec, pas tous les jeunes avaient le français comme langue maternelle.
Plusieurs facettes quant au rapport des élèves envers la langue française ont été investiguées : la langue qu’ils privilégient dans leurs activités culturelles, leurs connaissances et opinions sur les lois qui régissent l’utilisation du français et ses usages dans la société québécoise, ainsi que la façon dont ils imaginent leur avenir linguistique.
La réussite en français chez les élèves québécois [Dossier thématique]
Activités de détente
Il en ressort que les élèves utilisent le français dans certaines activités de détente. La lecture semble être la principale activité associée au français, que l’on soit francophone ou non.
Opinions mitigées
Les opinions sur la langue dans les commerces sont complexes et paradoxales. La présence de l’anglais est à la fois dénoncée et acceptée. Si plusieurs aimeraient être servis en français, rares sont ceux qui manifestent leur mécontentement.
Vision pessimiste
Bon nombre d’élèves jugent la situation du français mauvaise et l’avenir de cette langue incertain au Québec : la mauvaise qualité de la langue et la présence de plus en plus importante de l’anglais sont pointées du doigt.
Malgré cela, les jeunes interrogés parleront français dans dix ans. Ils envisagent leur avenir professionnel de deux façons : marqué par la mobilité géographique et le bilinguisme.
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La présentation de cette étude souffre d’une erreur syntaxique :
« Non-représentative de la population à l’étude, les résultats permettent néanmoins d’esquisser un premier portrait de la langue française au Québec.»
Amicalement,
Patrick JJ Daganaud
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Merci Monsieur Daganaud pour ce commentaire. Les changements sont effectués.
Bruno Hubert, chargé de la veille et du RIRE