Selon Nancy Gaudreau, professeure-chercheuse à l’Université Laval, les croyances d’efficacité personnelle exercent un important rôle sur les choix, les comportements et la motivation des étudiants. Une attention toute particulière au soutien du développement du sentiment d’efficacité personnelle s’avère donc essentielle au collégial.
Dans son article publié dans la revue Pédagogie collégiale, la professeure en adaptation scolaire propose aux enseignants et aux professionnels œuvrant au soutien à la réussite des étudiants du collégial des moyens simples et concrets qui permettent de favoriser le développement du sentiment d’efficacité personnelle des étudiants, contribuant ainsi à leur réussite scolaire.
À partir de leurs expériences cognitives, sociales, physiologiques et affectives en milieu collégial, les étudiants se forgent peu à peu une perception de leurs propres aptitudes favorisant la réussite de leurs études.
L’illusion d’incompétence : un biais négatif lourd en conséquences
S’appuyant sur les fondements de la théorie de l’autoefficacité de Bandura, Nancy Gaudreau invite les pédagogues à proposer des activités de formation qui :
- offrent aux étudiants des défis réalistes et stimulants;
- encouragent les étudiants à persévérer et à croire en leur potentiel;
- exploitent le modelage par les pairs et les partages d’expériences;
- se réalisent dans un climat de bien-être.
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Dernière modification : 24 novembre 2020.
J’enseigne en France et pratique depuis 20 ans la pédagogie positive et la bienveillance envers mes élèves et étudiants de tous niveaux et âges.
Ici le décrochage scolaire est important également et est souvent dû, non pas à un manque de capacités, mais à une perte de motivation des élèves et un cruel manque d’estime de soi. Beaucoup se trouvent « nuls » et incapables. A nous professeurs, de les valoriser et de leur prouver qu’ils peuvent atteindre leurs objectifs.
Quel beau métier que le nôtre 🙂
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D’accord avec vous même si je nuance : je trouve aussi que beaucoup d’élèves s’enferment dans cette notion de » nullité » car elle permet aussi de rester dans sa « zone de confort » et de ne pas faire d’efforts pour en sortir, par peur de l’inconnu, peur de » rater »… Mais c’est notre boulot, à nous, les profs, que de les mettre en confiance tout en les incitant à sortir de soi…
(Chantal Colas- professeur de français en collège rural)
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