Nouvel espoir pour les enfants atteints de dyslexie

Lecture : 2 min.
Mis à jour le 28 Jan 2010

Source de l’image : Shutterstock Victoria Ray

Texte adapté et traduit de l’anglais de Design vs. Dyslexia: UC Innovation Promises New Hope for Children with Dyslexia, publié sur le site de l’Université de Cincinnati le 26 janvier 2010
Lire et retenir l’information. Tel est le défi que tente de relever 1 enfant sur 5 atteints d’une des formes de dyslexie. Réussir ce défi pourrait bientôt devenir plus facile pour les éducateurs et les enfants grâce à la recherche avant-gardiste du College of Design, Architecture, Art, and Planning de l’Université de Cincinnati.

L’Université met à contribution son expertise en conception numérique pour la création d’une boite à outils numérique qui permettra aux enfants dyslexiques d’améliorer leur vitesse de lecture. Renee Seward, initiatrice du projet et professeur titulaire à l’Université de Cincinnati, présentera son projet novateur lors de deux conférences : la première, à Oklahoma City le 5 février prochain lors du Southwest International Reading Association Regional Conference et la seconde, à Valence (Espagne), en mars, dans le cadre de l’ International Technology, Education and Development Conference.

En élaborant cette boite à outils, Seward a développé un outil en ligne qui allie de façon créative l’image, le son et le mouvement pour augmenter les capacités de lecture et la rétention des enfants dyslexiques âgés de 9 à 11. « Par mon travail, explique Seward, je veux mettre l’accent sur les 44 sons courants de la langue anglaise plutôt que sur les 26 lettres de l’alphabet. Je le fais en aidant les éducateurs à utiliser les sens des enfants, de la vue au toucher.

« La clé, ajoute la chercheuse, c’est de savoir que la dyslexie n’est pas enracinée dans des problèmes de perception visuelle. Elle est enracinée dans la mémoire. Les personnes atteintes de dyslexie ont de la difficulté à se rappeler et à faire une connexion rapide entre un son et la lettre qui représente ce son. »

Dans cette vidéo, Seward illustre et explique quelques-uns des concepts qu’elle a développés.

Ainsi, dans la boite à outils qu’elle développe, Seward commence par les plus petites unités sonores et aide les enfants à les associer aux formes graphiques des lettres. Avec le curseur d’une souris, un enseignant qui travaille avec un enfant peut pointer sur la lettre « p » et le « p » va alors se transformer pour afficher des éléments familiers associés au son « p » ( quelques exemples en anglais : « peach », « peppermint », « pie », « pea » et « piano », réf. voir la vidéo).

Seward compare son projet à un parent qui tient le vélo de son enfant qui apprend à faire de la bicyclette. Peu à peu, le parent est capable de retirer ses mains du vélo jusqu’à ce que, finalement, l’enfant puisse se tenir en équilibre tout seul.

[Consulter l’article original en anglais]

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