La neuroéducation au service des enseignants

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Mis à jour le 08 Jan 2010

Source de l’image : Shutterstock sfam_photo

Dans son édition du 5 janvier 2010, Le code Chastenay (Télé-Québec) présentait un reportage sur la neuroéducation, une science qui met l’imagerie médicale au service de l’éducation.

Cette nouvelle science a donné lieu à une découverte considérable : le cerveau contient un bagage de fausses conceptions qui constituent de réels obstacles à l’apprentissage.  Patrice Potvin, professeur et didactique des sciences (UQAM), et Steve Masson, doctorant en sciences de l’éducation (UQAM), s’intéressent au processus cérébraux activés par des sujets lors de l’acquisition de connaissances scientifiques.

Grâce à de l’équipement d’imagerie par résonance magnétique (IRM), ils ont pu observer que l’attention du sujet est détournée quand l’information qu’il perçoit est contraire à ses (fausses) conceptions initiales. En comparant les zones cérébrales stimulées chez des experts en physique à celles de novices en la matière, Steve Masson a observé que les experts possèdent toujours la trace neurologique de leurs fausses croyances, mais qu’ils les inhibent, ce qui leur permet, malgré cette trace erronée, de résoudre scientifiquement des problèmes.

Maintenant, comment les enseignants doivent-ils adapter leur enseignement en considérant le bagage de fausses croyances de leurs élèves ? C’est l’une des nombreuses questions auxquelles les neurosciences veut trouver réponse…

[Note :  Nous remercions André Lemelin pour avoir proposé au RIRE de diffuser ces ressources.]

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